Si vous traînez un peu sur ce blog vous avez sans doute remarqué qu'Inari et moi c'est le grand amour. Enfin j'ai un grand amour pour Inari, parce que je suis pas sûre que ce soit vraiment réciproque.
Un jour je ferai un article "déclaration d'amour" au sanctuaire Fushimi Inari de Kyoto mais aujourd'hui je vais vous parler de son petit frère le sanctuaire Yūtoku Inari.

Avant mon séjour en mars 2017, j'avais fait un petit article sur les hébergements au Japon et ma façon de procéder. De retour je prends enfin le temps de vous faire un vrai article sur le sujet pour vous parler de mes expériences en espérant que cela puisse vous aider.


Si je vous dis Asakusa, vous allez sûrement me parler du Sensō-ji et de son allée de petites boutiques à souvenirs, les grandes stars de ce quartier. Pourtant, à 10 minutes à pied de là se trouve la rue Kappabashi, le paradis pour ceux qui voudraient remplir leurs placards de cuisine.


Porter un kimono est quelque chose que je voulais faire depuis bien longtemps. Mais lors de mon premier séjour au Japon en 2009, je ne savais pas que c'était possible. Pour moi louer un kimono était réservé aux Japonais et uniquement pour de grandes occasions (cérémonie au temple, mariage...) Il faut dire aussi qu'il y avait beaucoup moins de magasins de rental kimono (kimono à louer) que maintenant. Bien sûr, il y en avait, mais ils n'étaient que peu destinés aux touristes.


Je ne me souviens plus comment j'ai entendu parler de Narai. J'avais sans doute vu passer une photo de cette petite ville et j'étais tombée sous le charme de ses bâtiments de l'époque Edo. Narai est une des onze stations du Kisoji, l'ancienne route de commerce de la vallée de Kiso. Et en bonne fan d'architecture traditionnelle j'avais donc mis Narai sur ma liste des "Must see".



Si vous ouvrez un guide de Tokyo, le chapitre consacré au quartier de Nippori risque d'être bien maigre. C'est simple dans mes deux guides du Japon pas une ligne sur le quartier, il faut dire qu'à une station d'Ueno par la Yamanote Line, il y a de quoi rester dans l'ombre.
Whouaa que cet article aura été dur à écrire. J'y suis vraiment allée à reculons, me trouvant toutes les excuses du monde pour reporter. Pas car je ne savais pas quoi écrire, mais plutôt parce que j'avais TROP à écrire. Que dire ? Par quoi commencer ?

Bon déjà, oui je suis bien rentrée. Je n'ai pas eu à subir le décalage horaire vu que le jet lag est un état qui m'est totalement étranger, dans un sens comme dans l'autre. Je suis fatiguée car je ne dors pas dans l'avion mais, après une nuit normale, tout rentre dans l'ordre.

Là j'ai eu surtout un contrecoup de toute la fatigue que j'ai accumulée pendant les cinq semaines de voyage. Parce qu'entre les départs à 6h00 du matin et les kilomètres parcourus, j'étais parfois un peu éteinte, surtout les derniers jours.


Retour de voyage

Par le 5/01/2017
Whouaa que cet article aura été dur à écrire. J'y suis vraiment allée à reculons, me trouvant toutes les excuses du monde pour reporte...


On va pas se mentir, je trouve que l'arrivée du Smartphone à quand même bien simplifié notre façon de voyager.

Alors que l'on soit team "SIM data" ou team "Pocket wifi" c'est plutôt bien pratique d'être connecté plus ou moins non stop à internet. Avant de partir il est bon d'installer quelques applications qui vont grandement vous aider.

Mais avant de commencer, il y a deux choses qu'il va falloir que vous appreniez à faire sur le bout des doigts. La première c'est maîtriser le copier-coller sur votre téléphone. La seconde c'est vous renseigner sur comment faire des captures d'écran suivant votre modèle. Car ce sont deux choses que vous risquez de faire continuellement.

Prêt ? Je vous préviens j'ai été un peu volubile et cette note est bien longue.

Ah le carnet de voyage !


Vous en avez tous vu/lu, ça fait rêver ce souvenir de voyage unique que l'on conservera jusqu'à la fin.
Et bien laissez-moi vous dire une chose... C'EST SUPER DUR À FAIRE !!!

Alors entendons-nous bien. Je vous parle pas du carnet de voyage que vous ferez bien tranquille en rentrant à la maison, en compilant vos photos et en triant la myriade de paplars que vous allez rapporter parce que "Non ! On peut pas jeter cette pub c'est écrit EN JAPONAIS dessus !" (que celui qui n'a jamais fait ça me jette le premier onigiri).


Non je vous parle du carnet de voyage que vous vous êtes imaginé pouvoir faire PENDANT le voyage ! 


Et là ça se complique un peu plus. Parce que écrire et dessiner ben... ça prend du temps ! (Bien sûr il existe les surdoués qui avec deux traits sur le coin d'une table vont te pondre le plafond de la chapelle sixtine, mais c'est une autre histoire).

Moi j'ai testé tous les styles de carnets de voyages.

Premier voyage au Japon : Le carnet entièrement écrit jour par jour. Résultat, j'avais toujours deux jours de retard et chaque minute de pause était mise à contribution.


Voyage en Corée du Sud : Le carnet mixte entre dessin et écrit. Résultat, c'est encore pire, encore plus long et vers la fin c'était plus que de l'écrit et je l'ai jamais fini.


Voyage en Italie : Le carnet entièrement dessiné. Résultat, jamais fini non plus. Juste quelques pages finies en noirs et le reste à l’état de croquis illisibles.


Voyage en Norvège : Le carnet où j'ai laissé tomber, parce qu'en plus on se déplaçait en voiture et étant la conductrice je n'avais jamais le temps de me poser. Résultat, deux ans après j'ai collé tout ce que j'avais rapporté de Norvège dedans et basta.


À partir de là, vous voyez plus trop où je veux en venir. Et bien vous vous souvenez de mes plannings millimétrés ? Et bien je vais tout reporter sur un carnet qui va me suivre tout le voyage.

J'inscris dedans :

- Mon planning (dans un joli tableau, histoire de bien voir où j'en suis).
- Les adresses, numéro de téléphones et infos diverses des différents hôtel où je loge.
- Les horaires de bus ou de trains.
- J'imprime quelques plans google map dans le cas où je n'ai pas de wifi.
- Les horaires des magasins, temples, musée, resto où je veux aller.
- Les contacts des gens que vous pouvez retrouver sur place.
- La liste des adresses des gens à qui je vais envoyer des cartes postales.
- LA LISTE DES TRUCS À ACHETER !


Voilà, vous n'êtes pas encore parti et vous avez déjà un souvenir de voyage (^^) et en plus vous avez tout à portée de main.

Maintenant il reste plus qu'à le remplir au fur et à mesure.

Mes conseils :

- Restez simple. Inutile d'en écrire des tartines, vous n'aurez pas le temps. Notez les trucs marquants.
- Emportez du scotch. Du masking tape c'est bien, pour coller dans votre carnet au fur et à mesure les différentes choses récupérées (ticket d'entrée, de transport, de caisse, etc...)
Pourquoi du scotch et pas de la colle ? Parce que certains types de papier ne supportent pas la colle et noircissent. Les petits carrés d'adhésifs pour les photos c'est pas mal aussi.
- Si vous décidez de prendre de l'aquarelle c'est bien de prendre un pinceau réservoir, ça évite de trimbaler de l'eau. Mais toujours dans l'idée de rester simple, les feutres ou les crayons de couleurs c'est bien aussi, facile à transporter. Idem, ne prenez que quelques couleur, inutile de vous trimbaler la boîte de 50.
- Créez une petite pochette à la fin de votre carnet en collant la dernière page à la couverture, c'est idéal pour y glisser des petites choses en attendant de les coller.
- Prenez un ou deux trombones ça peut servir.
- Vous pouvez mettre un élastique autour de votre carnet pour y coincer un stylo-bille quatre couleurs ;)
- Selon moi au-dessus de 11 cm x 17 cm c'est trop grand en dessous de 9 cm x 12 cm c'est trop petit.

Petite chose sympa à faire : Quand vous êtes à l'aéroport en attendant votre vol, passez à la parfumerie. Trouvez un parfum qui vous plait bien et aspergez généreusement un testeur que vous allez placer dans votre carnet. À la fin de votre voyage cette odeur sera associé au pays, comme une petite madeleine de Proust olfactive.

Voilà j'espère que ça vous motivera à vous lancer. Le Japon est idéal pour un carnet de voyage, entre les tampons des gares/lieux touristiques, les purikura, les stickers mignons que l'on trouve de partout, les feuilles d'érable, de ginko ou les fleurs de cerisier à faire sécher dans un carnet.


Dans une prochaine note on parlera des applications à mettre sur son smartphone avant de partir.

Bon ça y est j'ai ma petite liste de choses à voir. Maintenant il va falloir s'y rendre en fonction du moyen de transport sur place.


Pour le Japon j'ai opté pour le train et je suis partie sur l'idée que j'allais prendre des Pass régionaux (on verra que ça changera plus tard). En Norvège on avait loué une voiture, à New York c'était métro et papatte et en Corée du Sud les bus.


Je reprends alors du papier (oui je suis très notes papier), sur une des feuilles je trace un mini planning avec une case pour chaque jour, ça me permet d'avoir toujours sous les yeux un calendrier du voyage. Sur une autre feuille je vais marquer des points qui correspondent à ce que je veux voir et je vais commencer à chercher toujours via Google Map le temps que je mettrais en train pour me déplacer d'un point à un autre.

Je commence ainsi à faire une ébauche du voyage, si je vois que deux lieux sont proches je regarde alors la grosseur des lieux à visiter. Est-ce que je peux faire les deux dans une journée ou pas ? Je note aussi où il serait judicieux de dormir.


Au crayon à papier je reporte tout cela sur mon petit planning. Au cours de cette opération, mon planning va changer plusieurs fois de tête. Parfois je vais me rendre compte que les distance sont trop grandes, qu'il vaut mieux faire une pause histoire de ne pas faire les lieux au pas de course.

Je me garde aussi des jours de battements de temps en temps, s'il y a un lieu que je veux à tout prix faire pour pouvoir me retourner en cas de mauvais temps par exemple.

Les lieux qui prennent de l'importance.

Il arrive parfois qu'on ait prévu d'aller sur un tout petit lieu. Mais qui ne suffit pas à occuper la journée. Je regarde alors dans les environs s'il n'y a pas quelque chose d'autre à faire. Et parfois je tombe sur de bonne surprise et le lieu du départ se retrouve au second plan.

Par exemple j'avais prévu d'aller au sanctuaire Kamikura à Shingu. C'est un tout tout petit sanctuaire, en une matinée c'est torché. En cherchant quoi faire autour, je suis tombée sur le sanctuaire Kumanonachi qui finalement va avoir sa journée pour lui seul.

Japan Rail Pass or Not ?

Comme je l'ai dit plus haut je comptais d'abord prendre une série de Pass régionaux. Après tout je vais bouger dans tout le Japon et rester à chaque fois quelques jours sur place.
Mais au final après de multiples combinaisons et de calculs savants, prendre un Japan Rail Pass normal s'avère être le plus pratique et le plus confortable.
Idem avec l'aide de Google Map je calcule combien coûtent les différents trajets, pour vérifier la rentabilité de prendre un Japan Rail Pass.


Est-ce que c'est pas " TROP" planifié ?

La réflexion que l'on me fait le plus souvent quand j'explique la façon dont j'organise mes voyages est  : "je planifie trop les choses". Je réserve mes hôtels à l'avance, je prépare un maximum mes parcours et vu de loin ça peut sembler très carré et pas très fantaisiste.

Pour moi, partir dans un endroit que je ne connais pas est en soi une aventure. Aller dans un lieu inconnu en le planifiant est tout aussi aventureux qu'y aller au petit bonheur la chance.

Ensuite partir à l'étranger coûte de l'argent. C'est un certain budget et je n'ai pas encore gagné au loto malheureusement. J'ai envie de rentabiliser un maximum mon voyage. Planifier les choses ne veut pas dire que l'on va forcément les faire en courant. Ça veut juste dire que l'ont ne perdra pas trois heures parce qu'on s'est perdu faute d'avoir noté le chemin avant.

L'organisation n'empêche pas l'imprévu, croyez-moi. Après New York, le Japon, la Corée, la Norvège, Londres, je peux vous dire une chose, ce n'est pas parce que vous avez planifié votre voyage qu'il n'y aura pas d'imprévus ou d'aventures. Des anecdotes de moments de loose, de découvertes fortuites, des balades hors des sentiers battus j'en ai à la pelle. Donc je peux vous certifier que l'organisation ne tue pas l'imprévu.


Voilà mon planning est une grosse ébauche, la prochaine fois on parlera de trains et d'hôtels. Je vous ferais une liste aussi des endroits où je vais.

Une série de petits articles sur comment je prépare mon voyage. Ce n'est surement pas la meilleure méthode, mais peut-être que ça vous donnera des idées, ou peut-être que vous aurez des idées plus malines.

Faire une liste des choses à voir.


Ça peut sembler con à dire, mais c'est la première chose que je fais. Au fur et à mesure soit de mes lectures, soit de mes articles, il y a une foule d'endroits que je souhaiterais visiter.
J'ai donc une petite liste de lieux/quartiers/temples/restos/etc... notée dans un petit carnet. Régulièrement je reporte le tout sur Google Map, en cochant sur « enregistrer ». Ma carte du Japon est donc constellée d'un petit amas d'étoiles.


 Oui, j'ai rien sélectionné au nord, pas le temps... Crédit photo Google Map

Arrive alors le moment, avant la préparation du voyage, de faire deux listes.
Une « Trucs à ne pas rater » et une autre « Trucs à faire si y a du temps ». Je refais donc le tour de mes petites étoiles histoire de classer les lieux. C'est utile pour si comme moi vous avez BEAUCOUP d'étoiles. Vous pouvez alors utiliser Mymaps qui vous permettra de marquer les lieux de différentes couleurs ou de mettre des annotations.

Je reprends donc chaque lieu, fait des petites recherches Google, regarde des photos. Et je me pose plusieurs questions : « Est-ce que je veux vraiment y aller ? Est-ce que le temps que ça va me prendre pour aller là-bas en vaut la chandelle ? Pourquoi j'avais noté ce lieu ? Qu'est-ce qui m'avait attiré là-bas ? »
Ça permet de refaire un tri, je suis retombée sur des lieux où je comprends pas du tout pourquoi je les avais sélectionnés.
Ici c'est purement subjectif, peut-être préférez-vous le petit truc perdu dans la pampa au méga machin touristique en pleine ville.


Voilà, dans le prochain article on parlera de comment relier les points.

Il y a quelques jours, Émilie et Kévin du blog La vie du riz ont publié l’article « Que faire à Tokyo : 5 activités hors des sentiers battus » et ont parlé de l’Edo-Tokyo Open Air Architectural Museum.


Comme je cherchais par quoi commencer mes articles "tourisme", je me suis dit que j'allais revenir sur ce musée.


Au commencement…

J'ai entendu parler de ce musée au retour de mon tout premier voyage au Japon en 2009. Étant une grosse fan d'architecture et de reconstitution historique, le « pitch » du musée m'avait tout de suite séduite. Dans ce parc, des bâtiments ont été reconstruits ou déplacés entièrement afin de préserver un chapitre de l'histoire. Ces maisons étaient meublées et visitables, soit environ 29 bâtiments allant du début de la période Edo 1603 à 1942.


J’ai été vraiment frustrée de ne pas avoir entendu parler de ce musée plus tôt. Pendant les années qui ont suivi, à chaque fois que l'on me demandait des conseils sur quoi voir au Japon, je citais ce musée, mais je n'avais eu aucun retour. Je pense que la névrose des parcs architecturaux ne touche que moi…


De retour au Japon…

Me voici de retour au Japon pour un séjour au mois d'Août avec mon amie Aku et l’Edo Tokyo Open Air Architectural Museum est en top priorité sur ma liste des choses à voir. Ce musée, JE VEUX y aller. La visite est prévue le jeudi 8 août, Titou, une amie, nous a rejoints pour l'occasion. On est en chemin, tout va bien et…

 BLAM Typhon !

Nous arrivons aux abords du parc Koganei, parc immense qui accueille en son sein l’Edo-Tokyo Open Air Architectural Museum. De la pluie mais surtout des éclairs vraiment impressionnants. Je veux tenter le truc quand même, mais Aku me ramène à la raison : on va pas traverser un parc bourré d'arbres avec des éclairs pareils, c'est complétement con ! On reviendra.


Seulement, nous repartons dans 6 jours et le planning du reste du séjour est bien chargé. Je me dis que c'est foutu, que les kami sont contre moi (faut dire que le séjour avait été pas mal niveau déception et problèmes).



Enfin…

Le dernier jour du séjour arrive et je n'avais rien prévu ce jour-là, je garde toujours le dernier jour de voyage libre au cas où. D'habitude c'est plus pour courir les derniers magasins mais là nous voici de retour au musée et en plus il fait beau ! (et une chaleur à crever puisqu'on est en août).


Est-ce que j'ai été déçue ? Eh bien non, j'ai adoré. Le ratio de maisons différentes est vraiment bien dosé. On a des maisons de campagne, des grosses maisons bourgeoises et tout un tas de magasins.


Chaque bâtiment a, à côté de son entrée, une petite note explicative en japonais et en anglais ainsi qu’un plan (#passionplan). On commence à la gauche du parc par des maisons très rurales pour finir dans une sorte de rue commerçante avec tout un tas de boutiques et au fond de la rue un sento (établissement de bain public).

 
C'est amusant de voir les différences entre les maisons, certaines très traditionnelles, tatami, portes coulissantes et d'autres plus occidentales soit par leur architecture, soit par leur mobilier.
C'est la rue commerçante que j'ai préférée, les boutiques sont remplies de tout un tas d'objets et c'est amusant de voir la pharmacie, le marchand d'ombrelles et l'épicerie de 1928.


On dit d'ailleurs que ce musée inspira Miyazaki pour le sento du Voyage de Chihiro, je suis dubitative, c'est un gros sento certes mais il est plutôt classique. Par contre, quand vous entrez dans l'échoppe du pharmacien, vous retrouvez les tiroirs en bois de la chaufferie du vieux Kamaji.


Si je devais donner un point négatif, ce serait que les maisons semblent parfois bien vides. Certes ils ont essayé de mettre des objets, mais les bibelots sont assez rares et on sent bien que personne n’y « vit ». Et il y a quelques pièces ou magasins dans lesquels on ne peut pas entrer, on se contente de regarder depuis le seuil.

En bref…

Si vous êtes un peu intéressé par l'architecture japonaise d'époque et que vous souhaitez avoir un aperçu en une journée, ce musée est fait pour vous. Malheureusement il est un peu excentré, mais pas très loin du musée Ghibli (à seulement 4 arrêts si vous prenez la Chuo Line) donc vous pouvez faire les deux dans la journée.


Le plus simple pour y aller c'est de partir de la gare de Shinjuku, prendre la Chuo Line et descendre à Musashi Koganei Station (26 min), ensuite on rejoint le musée à pieds en 30 min.

Sinon, vous pouvez partir de Takadanobaba prendre la Seibu-Shinjuku Line (24 min) et descendre à Hanakoganei Station puis c'est 25 min de marche.


Le musée ouvre de 9h30 à 17h30 d'avril à septembre, et de 9h30 à 16h30 d'octobre à mars. L'entrée est de 400¥ pour un adulte et gratuit pour les enfants jusqu'au collège. Et pour nos amis photographes, les trépieds sont interdits dans les bâtiments.


Liens utiles...

Site web du musée et la carte interactive du musée (en anglais)

 『 J'espère que ce nouveau type de note vous plaira, dites moi ce que vous en avez pensé. Je rappelle que les notes dessinés sur les objets ou les dieux NE VONT PAS DISPARAITRE !
Certains d'entre vous sont-ils déjà allé à ce musée ? Qu'en avez-vous pensé ? La névrose des parcs architecturaux ne touche-t-elle que moi ?
Et pour les autres est-ce que la visite vous tente ? 』
Tout d'abord je voulais vous souhaiter une très bonne année 2017. J'espère qu'elle sera pleine d'accomplissement pour vous.


Fin 2015...


Fin 2015 je perdais mon CDI à plein temps. Cela faisait 3 ans que je travaillais en tant que graphiste et retoucheuse photo pour une société qui créait des solutions d'éclairage pour les différentes communes de France et un peu à l'étranger aussi.

Le genre de montage photo que je faisais là bas...

Mais voilà, de moins en moins de boulot et finalement ma boîte a dû faire un plan de licenciement et j'étais dedans. Je ne partais pas trop défaitiste vu que j'avais toujours retrouvé du travail assez facilement.

Un an plus tard je suis toujours au chômage. Deux facteurs à ça. Un, il y a peu de boulots « intéressants » dans ma branche et nous sommes très nombreux. Deux, je suis apparemment « trop compétente ». Bon c'est peut-être une façon qu'ont les entreprises de vous signifier qu'elle ne veulent pas de vous, mais j'ai passé un an à enchainer les entretiens d'embauche pour m'entendre dire :  « Vous avez trop de capacités, vous allez vous ennuyer chez nous ». Bien bien bien...

Si vous rajoutez à cela des problèmes familiaux... Ce n'était la meilleure année de ma vie.

Objectif : Freelance !

Je suis donc en train d'entamer des démarches pour me mettre à mon compte. Je ne sais pas encore ce que cela donnera, j'espère que ce sera viable pour moi. Aussi si vous vous cherchez un graphiste, n'hésitez pas. (Un coin avec mes réalisations pro seront bientôt disponible sur le blog).


Compte rendu de la Japan Touch.

La Japan Touch qui a eu lieu le week end du 10 et 11 décembre à Lyon a été une expérience très enrichissante. Beaucoup de gens se sont montrés très intéressés par mon travail. Et j'ai pu, grâce à l'équipe d'Asie Expo TV (NXVideo) faire des petites présentations en live d'objets japonais.

Je vais donc essayer de faire d'autres salons si possible. Je prépare actuellement une petite présentation de mon travail afin de contacter les organisateurs des salons.


La boutique

J'ai aussi été ravie de vos retours sur la boutique. Les livrets « Petites choses du Japon » sont partis comme des petits pains et une ré-ré-impression est prévue. Idem pour les différents items, je prévois d'autres créations.


MAIS, je vais changer de plateforme de boutique en ligne. Ma boutique Esty est devenue beaucoup trop chère et la dernière facture m'a fait bien mal (ó﹏ò。).

De plus cela fait quelques temps que je peste contre leur système de frais de port. Impossible de calculer les frais au poids de ce que vous achetez réellement, je dois faire des sortes d'entre deux et je n'aime pas du tout ça. Je veux que les frais de port soient ce qu'ils sont réellement et qu'il n'y ai pas de mauvaises surprises. Je pense donc m'orienter vers une boutique Tictail qui semble beaucoup plus paramétrable.

En tout cas un grand merci à ceux qui m'ont laissée des notes et commentaires positifs sur Etsy, et à vos messages pour me dire que tout était bien arrivé.

Les commissions

Toujours d'en l'idée de pouvoir « vivre » de mes productions, je vous annonce aussi que je suis tout à fait ouverte aux commissions. J'ai depuis quelques temps établi un barème de prix.



Des exemples de commissions

Et le blog dans tout ça ?

Le blog continue ! Mais il va y avoir quelques changements.
  • Déjà un nouveau design ! Oui actuellement il est un peu dépassé et il va faire peau neuve. Je vais travailler sur la présentation histoire qu'il soit plus moderne et plus facile pour la navigation.
  • Un nouveau type de notes. Les notes Objet ne changent pas elles seront toujours là, à raison d'une par mois (car elles me demandent beaucoup de recherches et sont longues à dessiner - 3 semaines parfois bien plus). Les notes Question à un kami restent aussi, il y a encore des choses à dire. Mais je vais incorporer des notes Récit de voyage qui seront composées de texte et de photos, car on ne va pas se mentir, ce sont des notes qui prennent moins de temps.

 La question d'un livre

Alors celle là vous êtes noooombreux à me la poser, donc je vous explique ce qu'il en est. Je n'ai pas à l'heure actuelle de projet de livre. C'est quelque chose que je souhaite MAIS je cherche actuellement un éditeur. Je travaille sur un petit dossier pour envoyer à quelques maisons d'éditions qui éditent des ouvrages sur le Japon.

L'auto-édition/ Le crowfunding ? Oui j'y ai pensé bien sûr. Mais j'estime pour le moment que je n'ai pas assez de visibilité pour mener une campagne à son terme et je crains que cela ne fasse l'effet d'un pétard mouillé.

Donc si la piste « éditeur » ne donne rien et que la communauté continue de grandir, alors oui on reparlera d'un livre auto-édité.

Par contre vu le succès de mes petits livrets j'ai un petit projet de livrets explicatifs. Des livrets tous simples, que l'on glissent facilement dans une valise par exemple ;)

La suite...

Vous avez lu jusqu'ici ? Whouaou vous êtes des vrais ! Comme vous avez pu le voir, beaucoup de projets sont lancés et j'ai beaucoup de travail qui m'attend.

Mais j'espère pouvoir vous proposer de nouvelles choses aussi, j'ai un nouveau téléphone qui fait des vidéo pas dégueu et je voudrais partager avec vous un peu de speed painting pour vous montrer comment je travaille. J'ai aussi mon passage à Paris que je dois monter. Des futurs collaborations sont prévues sur certains objets.


On me demande également souvent si j'ai un Tipee ou Patheon et effectivement je me dis que ça pourrait se mettre en place pour ceux qui souhaiteraient me soutenir. Bien sûr le contenu du blog resterait gratuit.

Et enfin il y a la question de retourner au Japon bien sûr ! Vu le désastre que ça été l'année dernière je n'en parlerai qu'une fois les billets d'avion en main.

Merci encore de votre soutien et je vous souhaite de nouveau une très bonne année 2017.